De ‘Hanoukka à Pourim

Le deuxième tome de L’Art en fête explore les fêtes des mois d’hiver. Il s’ouvre sur ‘Hanoukka, la fête des Lumières célébrée à la fin du mois de Kislev, marquant la victoire du peuple de Judée contre Antioche Épiphane, qui voulait imposer le culte des dieux grecs. Tou bi-Chevat, la fête du renouveau de la nature, célébrée le 15 du mois de Chevat, symbolise le lien profond entre le peuple d’Israël et sa terre. Enfin, Pourim, la fête des Sorts, rappelle le sauvetage des Juifs du royaume de Perse grâce à la détermination sans faille d’Esther. Les illustrations plongent le lecteur au cœur de l’histoire juive, tout en révélant les coutumes et les créations artistiques des différentes communautés.

La Haggadah dorée

La Haggadah dorée, manuscrit enluminé en hébreu réalisé dans le premier quart du 14e siècle, se distingue par ses miniatures sur fonds dorés, d’où elle tire son nom. Bien qu’aucune indication ne révèle son commanditaire ou son lieu de fabrication, son style et son écriture carrée séfarade suggèrent une origine espagnole.Décorée par deux enlumineurs, sans doute des artistes chrétiens travaillant pour un commanditaire juif, cette œuvre témoigne d’une collaboration artistique unique. Les illustrations, organisées en quatre compartiments par page, se caractérisent par une composition aérée, reflétant l’élégance et la clarté propres à l’art catalan du début du 14e siècle.

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Selon le principe du jeu de Pouce-pousse,
remets chaque morceau d’image à sa place