Metsora

Dieu enseigne à Moïse les règles de purification pour les personnes atteintes de lèpre (tsaraat).
Le prêtre examine la personne guérie à l’extérieur du camp. Un rituel suit : deux oiseaux vivants sont apportés avec du bois de cèdre, de l’écarlate et de l’hysope. L’un est sacrifié au-dessus d’une eau vive, l’autre, trempé dans le sang, est relâché. La personne se lave, se rase et attend sept jours avant de réintégrer la communauté : « Celui qui se purifie lavera ses vêtements, se rasera tout le poil, se baignera et deviendra pur. II pourra alors rentrer dans le camp, mais il restera sept jours hors de sa tente. » (Lévitique 14 ; 8) Le huitième jour, elle apporte des sacrifices : « Le huitième jour, il prendra deux agneaux sans défaut, et une brebis âgée d’un an, sans défaut ; plus, trois dixièmes de fleur de farine pétrie à l’huile, comme oblation, et un log d’huile. » (Lévitique 14 ; 10) Pour les plus modestes, des offrandes simples sont acceptées. Chaque geste du rituel marque le retour à la pureté physique et spirituelle.

Dieu donne aussi des règles pour les maisons affectées par la tsaraat. Le prêtre inspecte les murs. Si des taches (vertes ou rouges) persistent malgré les réparations, la maison est déclarée impure et doit être détruite : « On démolira la maison, les pierres, la charpente et tout l’enduit de la maison, qu’on transportera hors de la ville, dans un lieu impur. » (Lévitique 14 ; 45) Si la maison n’est pas atteinte : « Mais si le pontife, lorsqu’il vient, observe que la plaie n’a pas fait de progrès dans la maison après que celle-ci a été recrépie, le pontife déclarera cette maison pure, car la plaie est guérie. » (Lévitique 14 ; 48) Alors, un rituel de purification, semblable à celui de la personne, est réalisé. Les instructions couvrent toutes les formes de tsaraat : peau, vêtements et maisons. Elles enseignent à Israël à distinguer l’impur du pur et à préserver la sainteté individuelle et collective.

Dieu précise également les lois sur l’impureté causée par des écoulements corporels.
Un homme atteint d’un flux rend impur tout ce qu’il touche : lits, sièges, vêtements et personnes. Après guérison, il compte sept jours, se lave et apporte deux oiseaux au sanctuaire. De même, un homme après une émission de semence ou un couple après un rapport doivent se laver et sont impurs jusqu’au soir. Les femmes sont également concernées. Durant les menstruations ou en cas de flux prolongé, elles deviennent impures. Objets et personnes en contact doivent être purifiés. Une fois le flux terminé, elles attendent sept jours, puis offrent deux oiseaux.

Ces lois rappellent au peuple d’Israël l’importance de reconnaître les situations d’impureté et de maintenir la pureté du camp et du sanctuaire où réside la présence divine.