Chabbat Chalom – Parachat Chemot

Les fils d’Israël s’installent en Egypte avec Jacob, formant une descendance de soixante-dix personnes. Au fil du temps, leur population augmente considérablement. Lorsqu’un nouveau pharaon, ignorant l’héritage de Joseph, accède au pouvoir, il perçoit les Hébreux comme une menace et les réduit en esclavage, allant jusqu’à ordonner la noyade des nouveau-nés mâles. Une femme de la tribu de Lévi sauve son fils en le déposant sur le Nil dans un berceau. Découvert par la fille de Pharaon, l’enfant, nommé Moïse, est adopté. Plus tard, Moïse tue un Egyptien maltraitant un Hébreu et s’exile à Madian, où il devient berger. Près du mont Horeb, Dieu l’appelle à libérer les Hébreux et promet de l’aider. Avec son frère Aaron, Moïse demande à Pharaon de libérer son peuple, mais ce dernier refuse, provoquant l’intervention divine.

Chemot

Les fils d’Israël accompagnent Jacob en Égypte : Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Issachar, Zabulon, Benjamin, Dan, Nephtali, Gad et Aser. Les descendants directs de Jacob sont au nombre de 70, sans compter Joseph, déjà établi en Égypte.

Avec le temps, la génération de Joseph disparaît : « Un roi nouveau s’éleva sur l’Égypte, lequel n’avait point connu Joseph.  Il dit à son peuple : … la population des enfants d’Israël surpasse et domine la nôtre. … Usons d’expédients contre elle ; autrement, elle s’accroîtra encore et alors, survienne une guerre, ils pourraient se joindre à nos ennemis, nous combattre et sortir de la province. (Exode 1 ; 8-10) Les Égyptiens leur imposent des travaux forcés et les obligent à construire les villes de Pithom et de Ramsès. Mais, plus on les opprime, plus ils se multiplient, alimentant davantage l’hostilité des Égyptiens. Puis le roi d’Égypte s’adresse: « …aux sages femmes hébreues, qui se nommaient, l’une Chifra, l’autre Poûa et il dit : Lorsque vous accoucherez les femmes hébreues, vous examinerez les attributs du sexe : si c’est un garçon, faites-le périr ; une fille, qu’elle vive. Mais les sages-femmes craignaient Dieu : elles ne firent point ce que leur avait dit le roi d’Égypte, elles laissèrent vivre les garçons. » (Exode 1 ; 15-17) Pharaon exige alors que tous les garçons hébreux soient jetés dans le Nil.

A cette époque un homme de la tribu de Lévi épouse une femme de la même tribu, qui donne naissance à un fils. Elle le cache pendant trois mois puis : « Ne pouvant le cacher plus longtemps, elle lui prépara un berceau de jonc qu’elle enduisit de bitume et de poix, elle y plaça l’enfant et le déposa dans les roseaux sur la rive du fleuve.  Sa sœur se tint à distance pour observer ce qui lui arriverait.  Or, la fille de Pharaon descendit, pour se baigner, vers le fleuve, ses compagnes la suivant sur la rive. Elle aperçut le berceau parmi les roseaux et envoya sa servante qui alla le prendre.  Elle l’ouvrit, elle y vit l’enfant : c’était un garçon vagissant. Elle eut pitié de lui et dit : C’est quelque enfant des Hébreux. » (Exode 2 ; 3-6) La fille de Pharaon accepte que la propre mère de l’enfant l’allaite avant de l’adopter. Elle le nomme Moïse – Tiré des eaux.

Devenu adulte, Moïse voit un Égyptien frapper un Hébreu, le tue et cache son corps. Le lendemain, en tentant de calmer une dispute entre deux Hébreux, l’un d’eux lui reproche le meurtre. Craignant pour sa vie, Moïse s’enfuit à Madian, où il devient berger et épouse Séphora, la fille du prêtre Jéthro. Près du mont Horeb, Moïse aperçoit un buisson en feu qui ne se consume pas. Dieu l’appelle pour libérer les Hébreux d’Égypte. Moïse invoque son manque d’éloquence, mais Dieu promet son aide et désigne son frère Aaron comme porte-parole. De retour en Égypte, Moïse et Aaron demandent à Pharaon de laisser partir les Hébreux mais il refuse. Dieu réitère sa promesse de délivrance, annonçant des prodiges pour convaincre Pharaon. Moïse et Aaron accomplissent les miracles confiés par Dieu, prouvant que l’Éternel est avec eux.

Cerebrum – La Synagogue de Bordeaux

Le terme synagogue, dérivé du grec sunagōgē, signifie littéralement lieu de réunion. En hébreu, il se traduit par Beit ha-Knesset, qui signifie la maison d’assemblée. C’est un espace où les fidèles se rassemblent pour l’étude et la prière. En France, dès la Constitution de 1793, le libre exercice des cultes est reconnu. C’est à partir de cette époque que des synagogues monumentales commencent à être érigées en Europe, à mesure que le judaïsme gagne en reconnaissance et que les Juifs accèdent à l’émancipation. Parmi les 13 synagogues consistoriales construites, on compte celle de Bordeaux. Découvrez ces lieux de culte qui témoignent de l’histoire et de la diversité de la communauté juive en Europe.

Vendredi soir

Lors de l’analyse de l’œuvre d’Isidor Kaufmann, commencez par examiner attentivement le personnage principal et les détails visuels pour déchiffrer la scène. Posez-vous la question : cette œuvre est-elle achevée ? Interrogez-vous sur les actions de la femme représentée : attend-elle le retour de son mari de la synagogue ? Explorez les sources historiques et culturelles qui ont pu inspirer l’artiste, ce qui vous aidera à comprendre son interprétation des thèmes de la vie juive. Notez également la technique employée, en particulier l’utilisation des couleurs et de la lumière, qui joue un rôle crucial dans la manière dont les émotions sont exprimées dans l’œuvre. Enfin, prenez le temps de réfléchir à votre propre réaction face à l’œuvre pour saisir les messages que Isidor Kaufmann a souhaité transmettre. Cette démarche vous permettra non seulement d’apprécier la profondeur de son travail mais aussi de reconnaître l’unicité de son expression artistique.

Chabbat après-midi

Lorsque vous examinez la toile de Moritz Daniel Oppenheim dépeignant un moment du Chabbat, concentrez-vous sur les divers groupes de personnages. Observez leurs tenues vestimentaires, qui sont des indicateurs de leur classe sociale et de leur statut. Oppenheim, ayant choisi de ne pas se convertir pour gagner la reconnaissance dans les cercles d’artistes renommés, traite fréquemment dans ses œuvres de l’intégration de la communauté juive dans la société allemande du 19e siècle. Explorez les influences historiques et culturelles qui ont pu façonner ses peintures et accordez une attention particulière à sa technique de peinture, qui enrichit l’expression et la profondeur de ses tableaux. Réfléchissez également à vos propres réactions face à ses œuvres et considérez les émotions et les pensées que ces images évoquent chez vous, ce qui vous permettra de mieux comprendre et apprécier son art.

Le retour du soldat

Daniel Moritz Oppenheim, né en 1800 à Hanau, en Allemagne, étudie la peinture à Francfort, Rome et Paris. Son œuvre explore notamment la question de l’intégration des Juifs dans la société allemande. Dans Le retour du soldat volontaire (1833-1834), il met en scène la rencontre de deux univers : un fils militaire rentre dans sa famille à la fin du repas de Chabbat. A travers cette scène, Oppenheim illustre la notion de double fidélité, entre attachement à la communauté juive et loyauté envers la Nation allemande — un équilibre que les Juifs ont appris à forger au fil du temps.

La synagogue de Bordeaux

Le mot synagogue, dérivé du grec sunagōgē, signifie “lieu de réunion”. En hébreu, Beit ha-Knesset désigne la “maison d’assemblée”, un espace dédié à l’étude et à la prière. En France, la Constitution de 1793 garantit la liberté de culte, ouvrant la voie à l’édification de synagogues monumentales en Europe. Avec l’émancipation des Juifs, 13 synagogues consistoriales voient le jour, dont celle de Bordeaux. Plongez dans l’histoire de ces lieux emblématiques, reflets de la diversité et du patrimoine juif.

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