Visiteurs

Fêtes, traditions et créations artistiques racontent l’histoire des communautés juives à travers les siècles.

Entre exils, renaissances et rencontres, cette histoire s’est façonnée dans la diversité des terres et des époques.

En parcourant Le Voyage de Betsalel, vous découvrirez un patrimoine vivant, qui a su préserver sa mémoire tout en se réinventant.

Ce site se présente comme un livre des coutumes d’aujourd’hui, ouvert à tous — néophytes comme passionnés — pour explorer, comprendre et transmettre les fêtes, les traditions et leur histoire.

Equipe

Conseil d’administration
Aline Schapira, présidente
Colette Goldberg, secrétaire
Norbert Taïeb, trésorier 

Auteurs
Histoire de l’art : Florence Soulam
Histoire du Théâtre : Michèle Fingher

Editorial
Agnès Taïeb – Relecture du site
Nicole Perez – Relecture des ouvrages
Michel Rottenberg – Webmaster
Michel Glauberg – Conseiller Web
David Soulam – Graphiste et illustrateur
Laurent Soulam – Photographe
Michel Elbaz – Accompagnateur éditorial du projet

Iconographie
Collection Famille Gross 
CCJM Judaïsme marocain
Musée du Mahj
Eliahou Sidi
Eric Boukobza

A l’origine du Voyage

Gilles Elalouf (z”l), Mentor du projet au sein d’Ezra Venture

a été l’un des premiers à croire au potentiel du Voyage de Betsalel. Son regard bienveillant, ses conseils éclairés et son soutien constant ont guidé nos premiers pas.

Richard Sitbon, Président de la Amouta – Le Voyage de Betsalel en Israël

a accompagné Le Voyage de Betsalel avec une fidélité sans faille. Présent dès les débuts, il nous a soutenus, encouragés et incités à aller de l’avant, même dans les moments les plus complexes.

Ouvre l’œil – Chavouot, la fête des Prémices

Arthur Szyk commence l’illustration de sa Haggadah à Łódź, en Pologne, en 1935, avant de la publier en Angleterre. La Famille au Seder, ouvre la Haggadah soulignant le fait que Pessa’h est une fête familiale. Une famille juive d’Europe de l’Est est réunie pour le Seder, avec le patriarche en bout de table tenant un verre de Kidouch.
L’ouvrage comprend 48 illustrations en pleine page, réalisées dans le style des manuscrits enluminés médiévaux. Szyk utilise son art pour dénoncer le nazisme. Dans la version originale de son manuscrit, il avait représenté des soldats égyptiens arborant des croix gammées, établissant un parallèle direct entre l’oppression des Hébreux en Égypte et la persécution des Juifs par le régime nazi. Toutefois, avant la publication en Angleterre, ces symboles ont été supprimés. Face aux réticences des éditeurs européens à publier une œuvre aussi engagée, la Beaconsfield Press a été créée par plusieurs membres éminents de la communauté juive anglaise spécialement pour garantir sa diffusion.

Taquin – Chavouot Livre des coutumes, 1774

Gravé sur papier, ce détail est extrait d’un livre de coutumes publié en Hollande en 1774. Il représente la bénédiction sur le vin, récitée lors du repas de Chavouot. Célébrée le 6 Sivan en Israël, et les 6 et 7 en diaspora, la fête marquait le moment où les pèlerins montaient au Temple pour offrir les prémices de leur récolte : blé, orge, raisin, figue, grenade, olive et datte.

Taquin – Haggadah d’Offenbach

Siegfried Guggenheim, né en 1873 à Worms, s’installe à Offenbach en 1900, où il s’engage activement dans la vie juive et culturelle. Il participe à l’inauguration de la synagogue en 1916 et, dans les années 1920, commande une Haggadah illustrée qui deviendra l’un des symboles de cet élan artistique.
Conçue par le maître typographe Rudolf Koch et illustrée par son élève Fritz Kredel, formé à l’École des arts appliqués d’Offenbach, cette Haggadah témoigne de la richesse de la vie culturelle partagée entre Juifs et Allemands avant la Seconde Guerre mondiale.
Mais cet humanisme n’épargnera pas Guggenheim : persécuté par les nazis, arrêté en 1938 puis interné à Buchenwald, il s’exile la même année aux États-Unis. Déchu de sa nationalité allemande en 1941, il est finalement nommé citoyen d’honneur d’Offenbach en 1948. Il meurt à New York en 1961 et est inhumé dans la ville où il avait tant œuvré.

Taquin – La Grèce en Judée

Sous les Séleucides, la culture grecque s’installe en Judée. Les élites, fascinées par cette civilisation, en adoptent les codes : prénoms grecs, gymnases, mode de vie. Israël est alors tenté. Tenté par ce qu’il ne connaît pas, par ce qui attire sans forcément effacer. Cette tension s’incarne dans l’image d’un homme barbu tendant la main vers un éphèbe, figure idéalisée de la beauté grecque.

En peignant cette scène, la peintre Maïthe Rno Mansano suggère une question subtile :
comment accueillir ce qui vient d’ailleurs sans perdre ce que l’on est ?
Et aujourd’hui encore, comment dialoguer avec l’altérité sans se dissoudre en elle ?

Taquin – Pessa’h Eliahou Sidi

Deux personnages accoudés à la table du Seder racontent l’exode. Sous la table, des soldats égyptiens se noient ; sur la table, un bus transporte les enfants d’Israël. Dans le ciel étoilé, des silhouettes suivent le bus : c’est le retour vers la Terre promise, avec les ossements de Joseph. Une lecture symbolique signée Eliahou Sidi.

Taquin – Pissarro – La Bergère rentrant ses moutons

La Bergère rentrant des moutons est un tableau peint en 1886 par Jacob Abraham Camille Pissarro. Avant la Seconde Guerre mondiale, l’œuvre appartenait à Yvonne et Raoul Meyer. En 1941, elle est volée à Paris par les nazis.

Le tableau réapparaît dans les années 1950 en Suisse, puis est acheté en 1956 à New York par la famille Weitzenhoffer, une famille de philanthropes américains. En 2001, celle-ci en fait don à l’université de l’Oklahoma, où il est exposé au Fred Jones Jr. Museum of Art.

En 2013, Léone-Noëlle Meyer, fille adoptive des anciens propriétaires, engage une action en justice pour en obtenir la restitution. Un premier accord est trouvé en 2016 : le tableau doit être exposé en alternance aux États-Unis et au musée d’Orsay en France.

En 2021, un nouvel accord précise les modalités : La Bergère rentrant des moutons reste la propriété de l’université de l’Oklahoma, mais sera exposée en France tous les trois ans, pour une durée de trois ans.

Taquin – “The Jazz Singer”

Le Chanteur de Jazz (The Jazz Singer), réalisé par Alan Crosland en 1927, est considéré comme le premier film parlant de l’histoire du cinéma. Il s’inspire d’une pièce de théâtre écrite par Samson Raphaelson. Même s’il contient encore des scènes muettes, le film marque une révolution en intégrant pour la première fois des chansons et des dialogues synchronisés. Lors de sa première projection, la voix d’Al Jolson, qui chante et parle à l’écran, provoque un immense enthousiasme. Le public applaudit avec ferveur : le cinéma vient d’entrer dans une nouvelle ère.

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Selon le principe du jeu de Pouce-pousse,
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