Univers de Betsalel

Betsalel en chemin

Cette rubrique explore l’art juif comme un langage entre tradition et culture environnante. Longtemps ignoré, ce patrimoine artistique est désormais reconnu comme un champ riche et singulier.
Le Voyage de Betsalel propose un parcours en trois temps :
Explorer, comprendre et transmettre, à travers des œuvres, des objets, des fêtes ou des styles, replacés dans leur contexte.
L’objectif : offrir aux curieux, aux enseignants et aux familles des outils pédagogiques sensibles et créatifs pour découvrir la diversité de l’art juif dans le temps et l’espace.
En retraçant l’histoire des communautés, d’Erets Israël aux terres d’accueil, l’art devient un témoin vivant, éclairant le passé tout en ouvrant des perspectives sur l’avenir.
Aux sources du Voyage

Taquin – Baal Shem Tov par Eliahou SIdi

Soutiens et Partenaires
Nous remercions chaleureusement les institutions et fondations qui ont soutenu Le Voyage de Betsalel et contribué à sa réalisation :
Ezra Venture
la Fondation du Judaïsme Français
la Fondation Rothschild
la Fondation pour la Mémoire de la Shoah
le FSJU
NOÉ
le Fonds Myriam
Chabbat Chalom – Parachat Tsav

Dieu enseigne à Moïse les règles précises des sacrifices : le feu de l’autel doit brûler sans interruption, et les prêtres offrent chaque jour des animaux ou des offrandes de farine. Chaque type de sacrifice suit un rituel spécifique, certaines parties sont brûlées, d’autres réservées aux prêtres. Le sang et certaines graisses sont interdits à la consommation. Dieu ordonne ensuite la consécration d’Aaron et de ses fils, qui restent sept jours à la Tente, en service permanent devant Lui.
Chemini

Parachat Chemini
Chabbat Chalom ve Hag Sameah

PESSAH 7
Techniques d’orfèvrerie

L’orfèvrerie est l’art ancien de travailler l’or, l’argent ou le cuivre. Dans les communautés juives, les objets rituels comme les coupes de kiddouch ou les couronnes de Torah étaient fabriqués avec soin grâce à des techniques comme la ciselure, la gravure ou l’émail. Ces objets sont des témoins précieux de la vie juive.
Tsav

L’Eternel explique à Moïse comment les prêtres doivent accomplir les sacrifices. Chaque matin, le feu de l’autel est ravivé, les cendres sont retirées, et les graisses des offrandes sont brûlées. Ce feu ne doit jamais s’éteindre : « Quant au feu de l’autel, il doit y brûler sans s’éteindre : le pontife y allumera du bois chaque matin, y arrangera l’holocauste, y fera fumer les graisses du rémunératoire. Un feu continuel sera entretenu sur l’autel, il ne devra point s’éteindre. Ceci est la règle de l’oblation. Les fils d’Aaron ont à offrir en présence de l’Éternel, sur le devant de l’autel. » (Lévitique 6 ; 5-7). Les prêtres présentent aussi des offrandes de farine, parfois cuites sans levain, avec de l’huile et de l’encens. Une partie est brûlée, le reste est consommé dans un lieu saint.
Les sacrifices pour le pardon ou les fautes suivent un rituel précis : l’animal est immolé, son sang est utilisé pour purifier l’autel, et certaines graisses sont brûlées. Ce qui reste peut-être mangé uniquement par les prêtres dans un lieu pur.
Chaque sacrifice – holocauste, expiatoire, relatif à un délit, rémunératoire – a ses règles. Certaines parties reviennent aux prêtres, comme la peau ou les cuisses. La viande doit être consommée rapidement, parfois le jour même, parfois le lendemain. Rien ne doit rester le troisième jour : « Si l’on osait manger, le troisième jour, de la chair de ce sacrifice rémunératoire, il ne serait pas agréé. II n’en sera pas tenu compte à qui l’a offert, ce sera une chose réprouvée ; et la personne qui en mangerait, en porterait la peine. » (Lévitique 7 ; 18) Si quelqu’un mange une viande rendue impure, il est exclu du peuple.
Les graisses de certains animaux sont strictement interdites à la consommation : « … quiconque mangera du suif de l’animal dont l’espèce est offerte en sacrifice au Seigneur, cette personne sera retranchée de son peuple. » (Lévitique 7 ; 20). Il en va de même du sang : « Vous ne mangerez, dans toutes vos demeures, aucune espèce de sang, soit d’oiseau, soit de quadrupède. Toute personne qui aura mangé d’un sang quelconque, cette personne sera retranchée de son peuple. » (Lévitique 7 ; 26-27) Ces éléments appartiennent à Dieu seul.
Enfin, l’Eternel demande à Moïse de rassembler Aaron, ses fils et tout le peuple pour les consacrer au service du sanctuaire. Moïse lave les prêtres, les habille, les oint avec l’huile sainte et offre des sacrifices dont un taureau, deux béliers et une corbeille d’azymes, pour leur inauguration. Moïse les lave et les habille de la tunique, de l’éphod et du pectoral. Pendant sept jours, ils restent à l’entrée de la Tente d’assignation, dans la présence de Dieu, pour terminer leur consécration : « Vous demeurerez à l’entrée de la Tente d’assignation, jour et nuit, durant sept jours, et vous garderez l’observance du Seigneur, afin de ne pas mourir : car tel est l’ordre que j’ai reçu. Aaron et ses fils exécutèrent toutes les choses que l’Éternel leur avait fait enjoindre par Moïse. » (Lévitique 8 ; 35-36)