Haazinou
Haazinou
Nitsavim – Vayelekh
Nitsavim – Vayelekh
Chana tova
Printemps 1947. Désert de Judée
Mohamed Dib, un jeune berger mène paître son troupeaux sur les rives de la mer morte, au sud de jéricho… La suite dans la bande dessinée.
Ki Tavo
Ki Tavo
Ki Tetse
Ki Tetse
Choftim
La paracha Choftim est consacrée à l’organisation des principales institutions et autorités de l’État. Elle traite du partage du pouvoir entre les magistrats, le roi et les prêtres.
Concernant la nomination des magistrats : « Tu institueras des juges et des magistrats dans toutes les villes que l’Éternel, ton Dieu, te donnera, dans chacune de tes tribus ; et ils devront juger le peuple selon la justice » (Deutéronome 16 ; 18), cela afin de ne pas être un pays corrompu : « Ne fais pas fléchir le droit, n’aie pas égard à la personne, et n’accepte point de présent corrupteur, car la corruption aveugle les yeux des sages et fausse la parole des justes. (Deutéronome 16 ; 19). La justice est la quête principale pour mériter le pays et y vivre en paix : « C’est la justice, la justice seule que tu dois rechercher, si tu veux te maintenir en possession du pays que l’Éternel, ton Dieu, te destine. » (Deutéronome 16 ; 20).
Au sujet de la royauté, Moïse informe le peuple qu’à leur entrée en Terre Promise, ils peuvent élire un roi « …tu pourras te donner un roi, celui dont l’Éternel, ton Dieu, approuvera le choix : c’est un de tes frères que tu dois désigner pour ton roi… » (Deutéronome 17 ; 15). Le roi doit être humble, il ne doit pas posséder beaucoup de chevaux ; avoir de nombreuses femmes ou avoir des richesses outre mesure. Il doit également réécrire de sa main un rouleau de la Torah pour apprendre à suivre ses commandements : « Or, quand il occupera le siège royal, il écrira pour son usage, dans un livre, une copie de cette doctrine, en s’inspirant des pontifes descendants de Lévi. » (Deutéronome 17 ; 18)
Les prêtres, les Levi, n’ont point d’héritage matériel comme le reste d’Israël car Dieu est leur héritage : « Ils n’auront point d’héritage au milieu de leurs frères : c’est Dieu qui est leur héritage, comme il le leur a déclaré… » (Deutéronome 18 ; 2)
L’idolâtrie, la magie, la divination sont des pratiques à bannir sous peine de perdre la terre. Les seules personnes à écouter sont les prophètes car ils intercèdent a la place de Dieu comme le fit Moïse : « Je leur susciterai un prophète du milieu de leurs frères… et je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui ordonnerai.» (Deutéronome 18 ; 18)
La paracha aborde les villes refuges pour les meurtriers involontaires, l’interdit de voler des terres, et fixe des lois contre les faux témoins. Elle traite aussi des préparatifs de guerre, des exemptions pour ceux qui ont construit une maison, planté une vigne, se sont fiancés, ou sont effrayés. Elle se termine par les lois concernant les cas de meurtre non résolu.
Ré eh
Moïse souligne le libre arbitre du peuple : s’il respecte les commandements, il sera béni ; s’il les enfreint, il sera maudit. Il ordonne également la destruction de toutes les idoles et des lieux de culte païens des nations cananéennes : « Vous devez détruire tous les lieux où les peuples dépossédés par vous auront honoré leurs dieux… Renversez leurs autels, brisez leurs monuments… abattez les images de leurs dieux ; effacez enfin leur souvenir de cette contrée. » (Deutéronome 12 ; 2-3)
Il insiste sur l’importance de centraliser le culte de Dieu au Tabernacle, lieu qui sera plus tard remplacé par Jérusalem, où David établira son royaume et Salomon construira le Temple.
Alors que les parachot précédentes traite de l’esclavage, des années d’errance, de la rébellion, la paracha Ré eh aborde le thème de la réjouissance : « Là, vous les consommerez devant l’Éternel, votre Dieu, et vous jouirez, vous et vos familles, de tous les biens que vous devrez à la bénédiction de l’Éternel, votre Dieu. » (Deutéronome 12 ; 7), et insiste sur l’importance de la joie partagée, un élément central qui doit inclure tous les membres de la communauté : « Et vous vous réjouirez en présence du Seigneur, votre Dieu, avec vos fils et vos filles, avec vos serviteurs et vos servantes, et aussi le Lévite qui sera dans vos murs, parce qu’il n’aura point, comme vous, de part héréditaire. » (Deutéronome 12 ; 12). La véritable joie, est collective, célébrée ensemble sous la présence divine comme il est dit pour la dime : « … mais tu devras les consommer en présence de l’Éternel, ton Dieu, dans le lieu qu’il aura choisi, toi, ton fils et ta fille, ton serviteur et ta servante, et le Lévite qui sera dans tes murs ; et tu jouiras, devant l’Éternel, ton Dieu, de ce que tu possèdes. » (Deutéronome 12 ; 18). Il en va de même pour les réjouissances de Chavouot et de Soukkot, où il appelle à une célébration qui est à la fois un acte de gratitude envers Dieu et un moment de partage avec les autres.
Moïse met en garde le peuple de ne pas oublier que la Terre d’Israël leur appartient par promesse divine et qu’elle restera leur terre tant qu’ils respecteront leur engagement envers Dieu. Il autorise la consommation de viande non sacrificielle tout en interdisant le sang et précise les lois sur les animaux purs et impurs ; établit les règles pour la remise des dettes tous les sept ans et la libération des esclaves hébreux après six ans. Enfin, il décrit les lois des trois fêtes de pèlerinage Pessa’h, Chavouot et Soukkot et l’obligation de se rendre à Jérusalem pour les célébrer.
Ekev
Moïse continue de parler et le peuple écoute. Il leur parle d’un Dieu omniprésent, impossible à représenter visuellement, qui nous entend et à qui nous parlons par nos prières.
Si le peuple d’Israël respecte ses commandements, il recevra la bénédiction promise aux ancêtres : « Pour prix de votre obéissance à ces lois et de votre fidélité à les accomplir, l’Éternel, votre Dieu, sera fidèle aussi au pacte de bienveillance qu’il a juré à vos pères » (Deutéronome 7 ; 12). Puis il exhorte ensuite le peuple à ne pas craindre la conquête de la terre : « Ne tremble donc pas devant eux, car l’Éternel, ton Dieu, est au milieu de toi, un Dieu grand et redoutable ! » (Deutéronome 7 ; 21).
Moïse ordonne de détruire les idoles pour éviter de tomber dans l’idolâtrie : « Les images de leurs divinités, vous les détruirez par le feu » (Deutéronome 7 ; 25), car si le peuple se tourne vers l’idolâtrie, il sera expulsé de la Terre.
Les quarante années dans le désert avaient pour but de tester la fidélité du peuple aux commandements de Dieu et la manne enseignait que la subsistance vient de Lui. Il rappelle les miracles du désert, comme les vêtements qui ne se sont pas usés et les pieds qui n’ont pas souffert : « Oui, il t’a fait souffrir et endurer la faim, puis il t’a nourri avec cette manne que tu ne connaissais pas et que n’avaient pas connue tes pères ; pour te prouver que l’homme ne vit pas seulement de pain, mais qu’il peut vivre de tout ce que produit le verbe du Seigneur. Tes vêtements ne se sont pas usés sur toi, tes pieds n’ont pas été meurtris durant ces quarante années » (Deutéronome 8 ; 3-4).
Moïse loue la Terre promise : « Car l’Éternel, ton Dieu, te conduit dans un pays fortuné, un pays plein de cours d’eau, de sources et de torrents, qui s’épandent dans la vallée ou sur la montagne… » (Deutéronome 8 ; 7).
Puis il rappelle au peuple leurs nombreux péchés dans le désert, dont celui du veau d’or : « Au Horeb même, vous avez mécontenté le Seigneur, et il s’irrita contre vous, au point de vouloir vous anéantir… Je restai sur la montagne quarante jours et quarante nuits et le Seigneur… me dit alors : Va, descends d’ici en toute hâte, car on a perverti ton peuple… ; ils ont tôt abandonné la voie que je leur avais prescrite, ils se sont fabriqué une idole ! » (Deutéronome 9 ; 8-12). Moïse leur rappelle leur constante rébellion et son combat pour convaincre l’Éternel de ne pas exterminer son peuple.
Moïse explique que la Terre d’Israël, sous surveillance divine constante, diffère de l’Égypte. Ici les pluies dépendent des actions humaines : si elles sont mauvaises, les pluies cessent ; si elles sont bonnes, ils pourront s’installer en paix sur la Terre sans être chassés : « La colère du Seigneur s’allumerait contre vous, il défendrait au ciel de répandre la pluie, et la terre vous refuserait son tribut, et vous disparaîtriez bientôt du bon pays que l’Éternel vous destine » (Deutéronome 11 ; 17).
Le 15 Av – Tou be-Av
Tou be-Av
Va-Et’hanan
Moïse demande à Dieu de le laisser entrer en Terre Promise : ” Ah, laisse-moi traverser, que je voie cet heureux pays qui est au-delà du Jourdain …” (Deutéronome 3 ; 25), mais Dieu, irrité par ses demandes incessantes, refuse : “Assez ! Ne me parle pas davantage à ce sujet.” (Deutéronome 3 ; 26). Il lui ordonne de monter au sommet de la montagne pour voir la Terre et d’encourager Josué à assumer ses nouvelles responsabilités.
Moïse ordonne au peuple de respecter les commandements : “Voyez, je vous ai enseigné des lois et des statuts selon ce que m’a ordonné l’Eternel, mon Dieu, … Observez-les et pratiquez-les !” (Deutéronome 4 ; 5-6). Il évoque la transmission de Dieu au mont Horeb, l’importance de transmettre l’histoire aux générations futures, et rappelle qu’ils sont les seuls parmi les peuples à avoir entendu la voix de Dieu : “L’Éternel vous parla du milieu des flammes ; vous entendiez le son des paroles, mais ne voyiez aucune image, rien qu’une voix.” (Deutéronome 4 ; 12). Moïse rappelle le don de la Torah au mont Sinaï pour encourager le peuple à respecter les commandements et à éviter l’idolâtrie : ” Craignez de vous pervertir en vous fabriquant des idoles…” (Deutéronome 4 ; 16). Il avertit le peuple que s’ils ne respectent pas les commandements, Dieu les enverra en exil pour les éloigner de leur terre. Il désigne trois villes à l’est du Jourdain comme villes refuges.
A la fin des Dix Commandements, Moïse récite le Chema Israël : “Écoute, Israël, l’Éternel est notre Dieu, l’Éternel est Un !” (Deutéronome 6 ; 4). Dieu reste invisible. Il surpasse et transcende la nature, ayant créé l’univers, au-delà duquel il réside. Invisible à l’œil humain, il se manifeste exclusivement par la parole. Dans le judaïsme, Dieu n’est pas perçu comme une entité visible, mais comme une voix que nous entendons.
Il présente le commandement suprême : “Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur…” (Deutéronome 6 ; 5) et demande au peuple d’enseigner ces commandements à leurs enfants. Il rappelle enfin que Dieu tiendra la promesse faite aux patriarches et que, s’ils suivent ses commandements, ils vivront en paix : “Car tu es un peuple saint pour l’Éternel, ton Dieu… L’Éternel, ton Dieu, t’a choisi pour être son peuple particulier parmi tous les peuples.” (Deutéronome 7 ; 6).