Taquin – Chavouot en Israël en 1960

En Israël, dans les premiers kibboutzim et mochavim, Chavouot était célébrée comme une fête champêtre, mettant à l’honneur le lien profond entre l’homme et la terre.

Sur cette affiche du KKL, des enfants portent fièrement les fruits cultivés en Israël. Une fillette les précède en dansant au son du tambourin, évoquant les scènes bibliques de réjouissance. Certains sont coiffés du kova tembel, symbole du pionnier israélien, d’autres portent des couronnes de fleurs, rappelant la nature en fête.

L’image incarne à la fois la renaissance agricole, la joie collective et l’ancrage des traditions juives dans la vie moderne du pays.

Taquin – Pessa’h Eliahou Sidi

Deux personnages accoudés à la table du Seder racontent l’exode. Sous la table, des soldats égyptiens se noient ; sur la table, un bus transporte les enfants d’Israël. Dans le ciel étoilé, des silhouettes suivent le bus : c’est le retour vers la Terre promise, avec les ossements de Joseph. Une lecture symbolique signée Eliahou Sidi.

Techniques d’orfèvrerie

L’orfèvrerie est l’art ancien de travailler l’or, l’argent ou le cuivre. Dans les communautés juives, les objets rituels comme les coupes de kiddouch ou les couronnes de Torah étaient fabriqués avec soin grâce à des techniques comme la ciselure, la gravure ou l’émail. Ces objets sont des témoins précieux de la vie juive.

Crée les paires – Techniques d’orfèvrerie

Objets en métal décorés avec différentes techniques : gravure, ciselure, estampage, filigrane, granulation, damasquinure, nielle ou émail. Sauras-tu reconnaître comment l’orfèvre a travaillé chaque pièce ? Une activité pour découvrir les secrets de ces savoir-faire anciens.

Remets en ordre – ‘Had Gadya

Ḥad Gadya est une chanson traditionnelle chantée en araméen à la fin du Séder de Pessa’h. Elle raconte l’histoire d’un chevreau acheté pour deux zuzim, entraînant une série d’événements successifs. Chaque étape symbolise les forces qui ont tenté d’opprimer Israël, mais Dieu intervient pour rétablir l’ordre. Accompagné d’une mélodie joyeuse, le chant conclut le Séder sur une note d’espoir et de protection divine.

Jeux de mots – Les synagogues de Na’hlaot

Le quartier de Na’hlaot, situé au cœur de Jérusalem, est un ensemble de plus de trente micro-quartiers fondés à partir de 1875, lorsque la communauté juive a commencé à s’installer hors des murailles de la vieille ville. Cette expansion répondait à un besoin pressant de logements plus salubres, alors que les conditions de vie dans la vieille ville se dégradaient.

Dès ses débuts, Na’hlaot a accueilli une population juive variée : séfarades, ashkénazes, yéménites et orientaux, chacun établissant son propre quartier avec ses traditions et sa synagogue. Parmi les premiers figurent Ohel Moché, Mazkeret Moché, Michkenot Israël et Zikhron Touvia, financés par le philanthrope Moses Montefiore et des fonds européens. Les habitations en pierre étaient organisées autour de cours intérieures. Chaque micro-quartier disposait d’un puits, d’un four commun et de plusieurs synagogues, témoignant du mode de vie collectif de l’époque.

Avec environ 300 synagogues, Na’hlaot est un symbole de la diversité spirituelle de Jérusalem. Après la création de l’État d’Israël, dans les années 1950 et 1960, le quartier a accueilli une nouvelle vague d’immigrants, notamment des Juifs d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, enrichissant encore son identité.

Jeux de mots – Ma’hane Yehouda

Le marché Ma’hane Yehuda, situé entre les rues Jaffa et Agripas à Jérusalem, trouve ses origines à la fin du 19ᵉ siècle. A l’époque, des agriculteurs arabes des villages voisins y vendaient leurs récoltes sur un terrain appartenant à la famille juive Valero. Grâce à sa proximité avec le reste du quartier de Na’hlaot, cet espace s’est progressivement transformé en un marché spontané, offrant aux habitants un accès direct aux produits alimentaires sans devoir se rendre aux marchés plus lointains de la vieille ville. Le quartier Ma’hane Yehuda a été fondé comme une initiative privée et a été nommé d’après Yehuda Navon, le frère de Yosef Navon, l’un de ses fondateurs.

En 1917, le gouverneur militaire de Jérusalem, Ronald Storrs, prend conscience de la nécessité d’améliorer les infrastructures du marché et d’organiser son développement dans un cadre urbain plus large. Il charge alors l’architecte Charles Robert Ashbee de proposer un plan intégrant l’éclairage, l’eau courante et un système d’assainissement, tout en respectant la conservation du patrimoine architectural de la ville. Faute de budget, le projet n’est réalisé que partiellement. Toutefois, des initiatives privées, notamment celles de la yeshiva Etz Haïm, permettent la construction de boutiques permanentes, contribuant ainsi au développement du marché. Aujourd’hui, plusieurs rues du marché Ma’hane Yehuda portent des noms de fruits, un hommage à son héritage agricole et commercial.

Ouvre l’œil – Arthur Szyk le Seder de Pessa’h

Arthur Szyk commence l’illustration de sa Haggadah à Łódź, en Pologne, en 1935, avant de la publier en Angleterre. La Famille au Seder, ouvre la Haggadah soulignant le fait que Pessa’h est une fête familiale. Une famille juive d’Europe de l’Est est réunie pour le Seder, avec le patriarche en bout de table tenant un verre de Kidouch.
L’ouvrage comprend 48 illustrations en pleine page, réalisées dans le style des manuscrits enluminés médiévaux. Szyk utilise son art pour dénoncer le nazisme. Dans la version originale de son manuscrit, il avait représenté des soldats égyptiens arborant des croix gammées, établissant un parallèle direct entre l’oppression des Hébreux en Égypte et la persécution des Juifs par le régime nazi. Toutefois, avant la publication en Angleterre, ces symboles ont été supprimés. Face aux réticences des éditeurs européens à publier une œuvre aussi engagée, la Beaconsfield Press a été créée par plusieurs membres éminents de la communauté juive anglaise spécialement pour garantir sa diffusion.

Ouvre l’œil – Arthur Szyk Pourim

Arthur Szyk (1894-1951) était un illustrateur et caricaturiste engagé, reconnu pour ses œuvres minutieusement détaillées. Durant la Seconde Guerre mondiale, il utilisa son art pour dénoncer le nazisme et soutenir les Alliés, faisant de son travail un puissant outil de propagande contre l’oppression.

Parmi ses réalisations figure une série de peintures consacrées aux fêtes juives, dont Pourim, publiée en 1948. Cette œuvre illustre une célébration traditionnelle de Pourim, où la lecture de la Méguila (Livre d’Esther) se déroule à l’intérieur d’une maison. Les personnages, habillés de costumes festifs, incarnent l’esprit de joie et de convivialité propre à la fête de Pourim. A travers l’agencement des figures et l’utilisation de couleurs vives, Szyk parvient à transmettre l’atmosphère chaleureuse et vivante de cet événement.

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